Vous avez peut-être déjà entendu cette célèbre phrase : « Si la faim n’est pas le problème, manger n’est pas la solution ». Seulement, voilà. Il nous arrive à toutes de manger sans faim, à cause de nos émotions ou parce qu’il est l’heure de manger. Pour retrouver une relation saine vis à vis de l’alimentation, il est important de comprendre les différents types de relation à la nourriture que nous avons. Découvrons les ensemble, sans plus attendre !

Identifier sa relation à la nourriture : 4 possibilités
Avant toute chose, j’aimerais vous poser une question : savez-vous pourquoi vous manger ? La réponse va sembler évidente pour certaines tandis que la question va faire mouche chez d’autres.
1. La faim
En réalité, nous mangeons pour apporter de l’énergie à notre corps. C’est le principe même de la faim. C’est le signal du corps qui réclame son plein d’énergie, un peu comme le voyant de votre voiture qui s’allume lorsqu’il faut faire le plein de carburant. Sauf que si vous mettez de l’essence dans une voiture diesel, vous risquez de ne pas allez bien loin, un peu comme nous quand nous mangeons un petit pain au chocolat (ou chocolatine selon où vous habitez 🤫) au petit déjeuner et que notre ventre crie famine 2h après ! Aaaah, ils sont bons ces sucres rapides mais ils ne tiennent pas longtemps au corps !
Bref, nous mangeons pour vivre et nous ne vivons pas que pour manger 😉
2. La gourmandise
On pourrait caser le petit pain au chocolat de la pause de 10h dans cette catégorie là si votre ventre ne gargouille pas ! 🍫 On dit souvent que la gourmandise est un vilain défaut, moi je pense qu’elle est présente en chacun de nous et qu’il n’y a rien de mal à cela. Tout est une question d’équilibre, à mon sens.
Il n’y a pas de quoi vous sentir coupable si vous terminez votre repas par un délicieux moelleux au chocolat avec une boule de glace vanille !
La gourmandise, c’est le fait de manger quand nous n’avons plus faim. Si cela arrive de temps en temps, il n’y a pas de quoi en faire un plat ! En revanche, veillez à ce que cela n’arrive pas tout le temps car sinon nous ne sommes plus du tout dans l’équilibre et c’est là que les kilos en trop débarquent.
💡 Je vous invite à varier les sources de plaisir pour ne pas que la nourriture soit votre mode exclusif de recherche de plaisir. Il va être important de travailler sur votre état de bien-être à travers des activités que vous aimez.
3. Les émotions
Nous arrivons à une partie qui se corse un peu plus. Pour beaucoup d’entre nous, il devient difficile après avoir enchaîné les régimes, de faire la différence entre une faim émotionnelle et une faim physiologique. Je vous invite à jeter un œil à mon article précédent ou je vous aide justement à faire la distinction entre les deux !
Si vous avez souvent envie de manger en rentrant du travail, demandez-vous si c’est parce que vous avez vraiment un petit creux ou si c’est plutôt à cause du stress, de l’agacement ou autres émotions désagréables ? Ce n’est pas toujours évident mais cette simple question vous permettra de remettre un peu de conscience sur un mécanisme que nous allons aborder dans le point n°4.
4. L’habitude
Le dernier type de relation à la nourriture est l’habitude ! On l’oubli souvent pourtant elle peut vite s’installer de façon insidieuse. En effet, il suffit d’un carré de chocolat après le boulot qui peu à peu se transforme en tablette entière systématiquement … Notre cerveau associe une émotion désagréable au plaisir d’un aliment pour ne garder que le positif. Sauf que la nourriture comme réconfort = des kilos émotionnels.
💡 Je vous encourage à tester la méditation de pleine conscience pour remettre de la conscience dans vos gestes afin d’enrayer le processus de (la mauvaise) habitude. Cela demande du temps et de l’entraînement mais je sais que vous y arriverez 😉