Aurélie Nussbaumer Si vous avez tendance à culpabiliser dès que vous vous faites plaisir, c’est probablement que vous souffrez du trouble du réconfort.
Vous avez tendance à culpabiliser au moindre plaisir que vous vous accorder ?
Ou peut-être vous autorisez-vous tous les aliments plaisirs sans vous restreindre mais au final, le plaisir n’est jamais vraiment là. Alors vous mangez davantage mais toujours pas de vrai plaisir ?
Laissez-moi vous expliquer pourquoi.
Il arrive souvent que lorsque nous nous accordions un petit plaisir, une petite voix dans notre tête nous murmure à l’oreille que ce n’est quand même pas très raisonnable, qu’on devrait faire plus attention surtout si on veut maigrir etc … Ces pensées, sont ce qu’on appelle la restriction cognitive. On ne s’interdit rien, mais nous n’en pensons pas moins.
Et la présence de ces pensées suffisent à nous gâcher le plaisir. Alors au lieu de savourer cette bonne glace, nous sommes parasités par ces pensées plus ou moins consciente qui nous empêchent d’être connectée au moment présent et donc de savourer cet aliment. Résultat : nous allons l’avaler très vite et/ou nous resservir pour atteindre le plaisir que nous pensions avoir, mais que nous n’avons pas eu.
Voilà ce qu’est le trouble du réconfort. Lorsque même vos aliments préférés n’ont plus la capacité de vous réconforter, c’est du côté de vos pensées qu’il faut regarder.
Je vous le rappelle, une des fonctions des aliments est de calmer nos émotions et ce sont généralement des aliments riches, gras et sucrés qui ont ce pouvoir. Sauf qu’à partir du moment où vous mettez un contrôle conscient ou inconscient sur ces aliments, là où habituellement le fait de manger ses émotions n’entraînent pas de prise de poids, vous risquez de prendre du poids dès que vous pensez vous faire plaisir, car vous souffrez du trouble du réconfort.
Alors que faire ?
Je vous invite à prendre conscience de vos pensées de restrictions cognitives lorsque vous avez une envie de manger émotionnelle. Ensuite, sans forcément changer ces pensées, rappelez-vous que ce ne sont que des pensées et que vous n’êtes pas obligé d’y adhérer. Vous pouvez les entendre et ne pas être d’accord avec ce qu’elles disent. La deuxième chose à faire est de manger l’aliment qui vous fait envie en pleine conscience avec d’être pleinement présente à vous-même lors de cette dégustation. La pleine conscience permet de sortir de sa tête pour se concentrer sur ses sensations. Il n’y a pas de jugement ou de critique possible lorsque l’on mange vraiment en pleine conscience.
Si vous avez envie de tenter l’expérience, je vous mets le lien d’un live que j’ai fait sur Instagram où ensemble, nous avons expérimenté ce concept de manger en pleine conscience. Pour cela, prenez votre aliment préféré et laissez-vous guider !