Noël approche à grand pas et la seule chose à laquelle vous pensez est l’appréhension des fêtes de fin d’année car comme d’habitude vous faites attention à ce que vous mangez toute l’année (ou presque) et arrivé en décembre, vous vous ruez sur les chocolats et entendez déjà les remarques de votre mère le soir du réveillon … C’est clairement la peur qui vous guide. Laissez-moi vous apporter des précisions sur le fonctionnement de votre cerveau afin de passer les fêtes en toute sérénité et manger sans vous culpabiliser !

J’appréhende les remarques de mes proches sur mon poids à Noël

Vous entendez déjà le ton que prend votre mère pour vous dire gentiment que pour votre santé, il serait bien de faire un régime et cela le don de vous mettre hors de vous ? C’est normal ! Même si cela part d’une bonne intention, votre poids ne regarde en réalité que vous. Seulement nous sommes à peine en novembre et rien que le fait de penser aux fêtes de fin d’année fait monter en vous une dose de stress que vous n’arrivez à évacuer qu’avec les délicieux chocolats de Noël (avec -50% sur le deuxième coffret Lindt, ce serait dommage de s’en priver quand même !).

Pas de panique, à cet instant précis : tout va bien.

Mais ça votre cerveau ne le sait pas ! En réalité que vous soyez en train d’imaginer le scénario catastrophe ou de le vivre, votre cerveau lui réagit de la même manière : il perçoit le danger et 3 solutions s’offre à lui pour écarter le danger :

  • l’immobilisme
  • la fuite
  • le combat

Cette émotion d’appréhension, de stress, d’anxiété ou de peur ressentie face à un évènement à venir active l’amygdale dans votre cerveau qui est la partie du cerveau qui gère vos émotions en particulier vos réactions de peur et d’anxiété. Vous êtes donc en réaction et quand on est en réaction, on fait beaucoup d’actions inutiles, on brasse de l’air quoi !

C’est là qu’on peut tomber dans l’alimentation émotionnelle et terminer la boîte de chocolat qu’on avait en fait prévu d’offrir à notre mère à Noël, oups … On pourrait parler d’acte manqué ou d’une envie inconsciente de la dévorer ! Mais là n’est pas le sujet Freud 🤭

La méthode issue des neurosciences pour faire face à une situation de stress

Lorsque je parle de situation de stress, il faut traduire par un potentiel danger car c’est comme cela que l’interprète votre cerveau. Que vous soyez en train de vous prendre une remarque désobligeante dans la tronche ou face à un lion, votre cerveau active son système d’alarme et met à disposition 3 types de réactions : l’immobilisme, la fuite ou le combat. J’ose espérer tout de même que votre cerveau privilégiera la fuite face à un lion plutôt que la boîte de chocolat !

Rappelez-vous qu’une fois en famille ou devant le buffet, même si l’angoisse de ne pas savoir vous contrôler monte, le danger n’existe que dans votre tête. Mais comment comprendre à votre cerveau qu’il n’a pas besoin d’activer l’amygdale ?

Il va falloir mobiliser votre lobe préfrontal, cette partie de votre cerveau impliquée dans la prise de décision. L’objectif va être d’agir et non plus de réagir. Pour se faire, il faudra sortir de votre tête pour être davantage dans votre corps.

💡 L’idée est de stopper les ruminations mentales qui alimentent le stress et active l’amygdale pour apaiser le système nerveux. Vous pouvez faire un exercice de cohérence cardiaque par exemple. Le meilleur moyen de sortir de sa tête pour être dans son corps est la respiration car elle est rapide et facile à mettre en place. Vous pouvez aussi aller marcher, c’est d’ailleurs une stimulation bilatérale qui permet d’apaiser l’intensité émotionnelle !

En sortant de l’immobilisme et en mettant son corps en mouvement, on sort du danger et de ce mécanisme « freeze« .

💡 La deuxième chose à faire qui vous demandera sûrement un peu d’entraînement est d’éprouver de la gratitude pour cet évènement. En vous demandant « en quoi la remarque de ma mère est un cadeau ? », vous développez un état d’esprit de développement. Plus vous arriver à transformer la perception du danger (pour votre cerveau) en opportunité, moins vous sollicitez l’amygdale et vous sortez ainsi de la réaction.

Je sais que ce n’est pas simple mais avec de l’entraînement, plus aucun repas de famille ne vous fera finir la boîte de chocolat !

N’oubliez pas, tout est une question de perception et en comprenant le fonctionnement de votre cerveau, vous saurez déjouer tous les pièges qui vous empêchent de maigrir durablement.

Mon inspiration pour cet article : la vidéo de David Laroche